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C’est Goldenthal lui-même qui assume les choix de ce portrait incomplet dont on peut aussi affirmer qu’il est déséquilibré (21 minutes pour ses Batman mais seulement 3 pour Interview With The Vampire) et plutôt sagement grand public, pas aussi moderniste qu’espéré quoique plein de panache. Une très bonne prestation de l’orchestre.
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Voici le retour de cette belle collection, qui permet de dresser un portrait musical d’un compositeur, tout en rendant son travail accessible à un public plus large que celui des seuls béophiles. Alors oui, on pourra regretter l’absence de certains morceaux ou la présence d’autres, en fonction de ses goûts, mais sans bouder son plaisir pour autant.
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Oui, l’anguleux Goldenthal est en partie émoussé par la sélection, l’absence d’électronique et une prise de son globalisante. Mieux qu’une compil, ce parti pris « concert » offre une expérience plus sage mais accueillante, servie par un orchestre Dirk-Brossé avec vigueur qui donne envie d’en (s)avoir plus. N’était-ce pas le but ?
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Comme cette voix singulière manque cruellement aujourd’hui ! Mais que ferait-il sur les productions actuelles ? Pourrait-il donner libre cours à son imagination débridée comme dans cette suite Batman ? Faire la symphonie désenchantée et macabre de Interview With A Vampire ? Atteindre le lyrisme déstructuré d’Alien 3 ? À mon avis, non.
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Comme d’habitude avec cette série, une magnifique compilation pour découvrir Cobb – que je ne connaissais pas, épatant – ou redécouvrir – quel frisson ce final d’Alien 3 – le travail d’un compositeur singulier, rare et exigeant… Un très bel album.
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