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C’est loin d’être la première fois que l’on croise Armstrong dans ce registre tristoune, lent et consonant, avec arpèges répétées ad nauseam, au piano ou au violon soliste planant fébrilement au-dessus d’un orchestre de chambre. Peu inspiré, il ne parvient qu’à produire ici un accompagnement d’un classicisme à la fois pauvre et ennuyeux.
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« Bonjour, auriez-vous un somnifère pour m’aider à bien dormir ? » « Oui. J’ai justement reçu du Critic. C’est Armstrong, une marque reconnue, qui fait aussi des euphorisants et des excitants. » « Et c’est efficace, vot’truc ? » « Totalement ! C’est bien soporifique et il n’y a aucun risque d’accoutumance. » « D’accord, vous m’en mettrez 58 minutes. »
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Cordes suspendues, piano, arpèges éthérés, irruptions joyeuses ou torturées… Cousu au fil blanc (pour les cheveux) de la nostalgie, ce Critic ne surprend pas, mais faut-il le lui reprocher ? Armstrong traite ce récit de vengeance comme un dernier tombé de rideau, dans l’émotion, et le fait très bien.
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Un score dépressif comme Armstrong sait les faire, c’est-à-dire avec beaucoup de cordes, un peu de piano et, désormais, un minimalisme glassien qui me laisse froid. Glass ce n’est déjà pas pour moi. Mais Armstrong qui fait du Glass….
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Un sombre thriller sur fond de théâtre et de mœurs. Le compositeur écossais ne fait pas que de la musique de film, d’où sa relative discrétion dans le milieu. Il livre ici un score recueilli et solennel, qui frise parfois l’adagio. A l’arrivée une bien belle musique automnale, très agréable d’écoute hors contexte.
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