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Une Croisière en Enfer inédite jusqu’ici et qui est plutôt un régal pour les admirateurs de Broughton. La qualité et la clarté de son écriture orchestrale, déjà très identifiable pour ce qui est des cordes et des effets de cuivres, comme son talent manifeste à mener un discours entreprenant, font de cette parution une surprise plus que bienvenue.
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L’exhumation d’un score de Bruce Broughton est toujours une bonne surprise. Datant d’une époque où l’on engageait encore de vrais compositeurs pour illustrer des téléfilms, la musique de cette croisière en enfer est à la fois simple et fort bien troussée. La fraîcheur vivifiante des embruns laisse peu à peu la place à la tension et à l’action. Sympa.
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« Papa, c’est quoi un score à l’ancienne ? » « Tu vois fiston, c’était quand les instruments semblaient humains, dialoguaient, nous chantaient une histoire sans se cacher. » Quand Broughton, jeune compositeur généreux, faisait littéralement jouer son orchestre pour un petit survival qui n’en demandait pas tant.
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Malgré la limitation de l’effectif orchestral, on sent bien la patte Broughton avec ses clins d’œil à Ralph Vaughan (et John) Williams, même si ici, sujet oblige, la musique est plutôt tendue. On sent aussi une volonté d’unifier la partition par un thème central mais qui est, objectivement, assez éloigné de ses meilleures compositions.
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Ô la jolie pépite ! Belle surprise que cette édition d’une partition de 1980. Comme c’est Broughton, c’est juste du très haut niveau. Et comme en plus ils savaient faire des albums écoutable et pas trop longs à l’époque… Pied total !
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