BORDERLANDS (2024)Compositeur : Steve Jablonsky
Éditeur : Milan Records
Format : Digital
Date de sortie : 09/08/2024
 |
Nathan Barr évincé, on attendait a minima de Jablonsky une bande son suffisamment fun et un peu barrée. Hélas ! Guitares électriques, percussions, sonorités synthétiques et orchestre, tout ici sonne lourd et gras, avec un vague feeling western de temps à autre et lorgnant ailleurs de manière poussive vers le Fury Road d’Holkenborg. À oublier. |
 |
Au début, on hésite entre de la bouillie et un grand vide. Mais on comprend vite qu’il s’agit d’un subtil mélange des deux. L’alchimiste Jablonsky fusionne manque flagrant d’idées, peu d’ambition, une bonne dose de flemme et surtout aucun grain de folie, afin de concocter la tambouille habituelle. Cela dit, ça reste moins décevant qu’Alien: Romulus. |
 |
Le rock électro guerrier et les univers bariolés vidéoludiques, ça colle. Y-compris à mes esgourdes. Si ce stock-car forain vous tente, allez-y, moi je me contenterais de noter à distance la science du mécano et l’adéquation avec le sujet. Ça déchire bien comme il faut, et ça tombe bien : c’était le projet. |
 |
On imagine Jablonsky se dire « À quoi bon ? Je lance Score-o-tron 3000 et, hop ! ». Gros sons à la RCP-Tyler, guitares, nappes et rythmes électro, synthés vaguement vintage, cordes-cuivres-chœurs accessoires, bref, impersonnel et sans surprise. S’écoute et s’oublie aussitôt. |
 |
Des infrabasses, des percus bien grasses, des séquences d’action menées par des ostinatos indigestes et sans fin, des cuivres doublés partout, de la guitare acoustique (pour faire post apo chez les mutants péquenauds), du métal mâtiné de techno, du suspens sans point de résolution qui se termine toujours par une montée chromatique. |
 |
Pas grand-chose à en dire. À l’image du film. Pas mal, parfois bien foutu, mais totalement oubliable. Et en tout cas pas ma tasse de thé. On parlait de quoi, déjà ? |
