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Trop occupé à élever des tortues ninja, Jablonsky s’est ici fait remplacer, faisant appel aux dernières technologies de pointe en matière de drones. Le problème, c’est que les drones, c’est bien pour aller espionner la voisine en petite culotte, mais ça ne sait pas composer de musique. D’où le résultat, pour le moins neutre et décevant.
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Suspense pro mais générique à base de rythmiques électro et de progressions étirées qui se veulent anxiogènes voire étouffantes, mais dont l’utilité dans le film, noyées sous l’imposante couche d’effets sonores, est tout aussi hautement discutable que leur intérêt en écoute isolée.
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Et si je vous disais que Jablonsky avait décidé de traiter son sujet de manière inventive en pénétrant au cœur des enjeux par moult thématiques orchestrales ? Vous ne me croiriez pas ? Eh bien vous auriez raison, vu que le bonhomme rend une soupe électro-moche complètement passe partout.
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Il commençait plutôt bien cet album, avec ces sonorités métalliques et caverneuses évoquant avec efficacité le décor et la tension de l’histoire. Mais une fois la catastrophe arrivée, la partition se révèle assez vide, totalement percussive et abrasive. La tension est là, mais elle tourne en rond, un peu comme les scores de films d’horreur de Jablonsky.
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Du suspens électro étiré sur une cinquantaine de minutes de score avec force loops et autre sound design. En écoute isolée, à part le dernier morceau à la guitare acoustique et au violon solo, ça n’a quasiment aucun intérêt. A l’image, ça doit fonctionner… un peu… sûrement…
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