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Oui, c’est la dernière œuvre enregistrée par Horner avant sa tragique disparition. Oui, on y retrouve tout ce qui séduit depuis toujours ses fans : lyrisme, délicatesse, envolées gracieuses et citations plus ou moins discrètes de nombre de ses travaux précédents. Le résultat est très agréable à l’écoute, mais aussi passe-partout et loin d’être inoubliable.
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Plutôt qu’un vrai concerto, Collage est en fait une agréable mais routinière page orchestrale vaguement concertante, moyennement inspirée du point de vue de l’expressivité mélodique et même décevante quant à l’écriture pour cors qu’Horner explore peu, se contentant d’aligner ses figures habituelles. Le complément est sympa.
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On passe sur la première partie du CD, qui est un très bon best of, pour plonger au cœur du concerto Collage, une des toutes dernières compositions de Horner. Ça ne dure que 20 minutes, mais c’est du pur Horner, et on y retrouve tout ce qu’on aime chez lui. J’adore !
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Au-delà du caractère « ultime » du sous-titre, cet album parvient à peindre un résumé musical d’une élégance désarmante. On a beau y trouver tous les automatismes d’Horner (mais n’est-il pas question d’un collage d’éléments existants remaniés ?), sa force dramatique et la qualité de l’interprétation laissent muet. On écoute et on ressent.
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Du pur Horner, de bout en bout, un condensé de tout le savoir faire du maestro. First In Flight, qui ouvre le CD, est absolument magnifique et vivifiant, avec ses cordes aériennes. Les réinterpretations (Legends Of The Fall, Iris, Aliens, Wolf Totem…) sont superbes. L’oeuvre de concert, Collage, est éblouissante. Un disque exceptionnel !
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Que dire, à part qu’on a le cœur serré quand on écoute ce concerto, dernière création enregistrée par Horner avant sa disparition? Ce disque nous rappelle ce qu’on se dit depuis le 15 juin 2015 : son talent va définitivement manquer à bien des réalisateurs. Cameron et Annaud, on pense à vous…
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