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Faut-il être un incurable adepte de Goldsmith pour jouir pleinement de cette parution ? Quoi qu’il en soit, il y a dans ces miniatures chambristes des qualités narratives indéniables et on s’amuse toujours à relever les germes de futures figures bien connues. L’entreprise de reconstruction menée par Leigh Phillips est en tout cas digne d’admiration.
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Si vous aimez les boîtes de chocolats où chaque bouchée apporte un goût différent, alors vous allez adorer. Goldsmith nous régale avec des saveurs musicales variées, offrant un bel éventail de son talent. Je rêve aussi à un coffret faisant revivre les scores composés pour cette anthologie par une flopée de pointures. Y’a pas que Jerry dans la vie !
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Huit films. Huit moyens de différencier Goldsmith des as du sound design et des ostinatos préfabriqués. Éclectiques, ces drames General Electric lui permirent de mitonner du très bon à feu doux, sans ostentation. Ses chefs-d’œuvre ? Non, mais l’œuvre d’un chef sensible, servie à la perfection par de bons cuistos.
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Partitions chambristes, brillamment reconstituées. Béo télé d’antan : morceaux courts visant à l’efficacité dramatique immédiate… Mais avec le talent de Goldsmith : base thématique en béton, de laquelle naît l’intérêt narratif. Pour tout fan, c’est un délice de décortiquer ces travaux de jeunesse.
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Je l’avoue, je n’aurais pas parié un kopeck là-dessus. Et pourtant, on a là, une fois encore, la preuve que le style Goldsmith était déjà présent au sortir des années 50, même à l’état embryonnaire avec un orchestre réduit. Malgré cela, tout sonne merveilleusement bien (les orchestrations savamment ciselées y sont pour beaucoup).
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Des petites pastilles de Goldsmith à la queue leu-leu, différentes mais toujours menées dans le style inimitable du maestro. C’est bon, ça fait du bien. Curiosité : Hitler’s Secret fait penser à… Predator ! Rendu absolument impeccable du City of Prague Philharmonic Orchestra.
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