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Bien sûr fidèle à un langage harmonique et une conduite mélodique discernables entre tous, Rózsa tissait là pour le cinéma son ultime vrai discours dramatico-romantique classieux, conférant au film de Marquand un cachet orchestral formidable et plein de force. Le redécouvrir dans sa version originale par un RPO tranchant est une révélation.
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Pour sa fin de carrière, le génial compositeur hongrois multiplie les coups d’éclats. En fait, on pourrait dire ça de la quasi-totalité de son œuvre. Ici, pour ce film de Marquand, Rózsa, en véritable orfèvre, nous propose une musique romantique, bardée d’éclats de noirceur et de drame. Et en plus, Varèse nous offre les deux enregistrements. Joie !
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Ce cru Rózsa des années 40 – pardon, 80 – n’est pas le mieux classé de la période (Time After Time fut plus marquant), mais toute sa vigueur musicale, son romantisme, s’y expriment – trop pour la mise en scène seventies de Marquand ? À redécouvrir isolément, enfin, dans son enregistrement original.
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Pas le score le plus Marquand (hihi) de son auteur, mais son style ample et passionné est un régal. La précision et l’assurance des musiciens du RPO de l’époque le sont tout autant : le principal intérêt de cette réédition et attendu de longue date ! Dommage, le son est un brin étouffé par instants.
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On reconnait dès les trois premières mesures le style emphatique de Rózsa, qui parait ici presque en décalage avec le film. Pourtant, à mon sens, il avait fait largement mieux en termes de cohésion avec l’atmosphère d’un film comme Time After Time qui lui est pourtant antérieur. Mais si on veut écouter un péplum d’espionnage, c’est du tout bon.
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Nouvelle mouture pour cette B.O. des années 80 de Rózsa. Si l’album original prend place sur la seconde galette, on a le droit cette fois-ci à la musique dans le film. Parfois un peu surannée sur les images, c’est un pur régal en écoute isolée.
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