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Le cabinet Carpenter, Carpenter & Davies reste droit dans ses bottes pour ce quatrième tome de Thèmes Perdus inspirés cette fois de photos N&B de classiques du film noir. Pour qui apprécie ce style rock/synthwave typique, l’album est sans surprise mais on ne boude pas sa dose de plaisir : un Kiss The Blood Off My Fingers et ça repart !
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Dites voir, ils ont l’air plutôt bordéliques dans cette famille, vu tout ce qu’ils perdent… et retrouvent. Bon, la recette (du synthé et du rock) sent le réchauffé, voire l’attaché au fond de la gamelle. Il y a bien des passages fun et nostalgiques, mais honnêtement, sans la caution John Carpenter sur la jaquette, l’album serait sorti dans l’indifférence.
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De riffs de guitare en réminiscences obligées, John et son trio charpentent un nouvel album « grenier à souvenirs » fait de bois, de B.O. et de rock vintage. Cette structure de films imaginaires réchauffera les vieux cinéphiles, on s’y sent à l’abri, mais résistera-t-elle au passage du temps ? Pas sûr…
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Si je ne dénigre aucunement les qualités musicales des partitions des films de Carpenter, j’avoue être moins sensible à ses bidouilles redondantes que sont ces Lost Themes. Déjà, le troisième volet me paraissait n’avoir pas grand-chose de consistant. Ce quatrième me donne l’impression que c’est bien Carpenter qui s’est perdu en chemin.
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Big John a définitivement rangé les caméras et se contente de son fiston, d’un pote et un vieux synthé. C’est chouette, c’est sûr, mais l’usure guette et les émules font quasiment mieux (au hasard le Marianne de Cappeau) avec des images en plus !
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