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Hormis les nouveaux arrangements des thèmes emblématiques (et encore, le beat ajouté au Halloween Theme n’apporte rien d’autre qu’un certain agacement), on a juste affaire à quelques nouvelles pièces « à la manière de » qui, si elles portent sans équivoque la patte de JC, sont nettement moins accrocheuses que ses récents Lost Themes.
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Revu à l’aune des albums Lost Themes et des actuels concerts du réalisateur-musicien, le thème d’Halloween se déploie à nouveau dans une bande-son qui gagne en agressivité ce qu’elle perd en obsession… Voilà qui divisera sans doute une fois de plus les admirateurs de la première heure, mais la recette n’est-elle pas suffisamment efficace ?
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Big John & fils, bien rodés avec les deux Lost Themes, nous la refont à l’envers sur Halloween. Sonnant comme les deux albums solo, le score fait un doigt aussi bien aux cadors du sound design horrifique – c’est toujours mélodique et sec – qu’aux tenants de l’horreur vénéneuse : tout est carré et direct. Ringard et puissant.
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Alors y a-t-il quelque chose de vraiment nouveau chez Carpenter ? Pas vraiment me direz-vous, car les apports du fiston et de Daniel Davies ressemblent davantage à des reprises et le trio reste sous la coupe (tranchante) de The Shape et de son identité musicale primitive.
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Deux choses intéressantes : les thèmes de Carpenter très légèrement revisités et un final de sept minutes qui reprend ça avec un certain goût. Entre les deux, pas grand chose hélas… Encore du sound design vaguement inquiétant et quelques jump scares. C’est peu… Même Danny Lux avait fait mieux !
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