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L’idée centrale, celle d’une marche lente et inexorable, est sans nul doute une vraie réussite mais pour le reste, l’accompagnement synthétique se révèle dans ses grandes largeurs bien trop morne, et les développements beaucoup trop légers pour être irrémédiablement anxiogènes. L’ennui, au contraire, pointe son nez. C’est bien dommage.
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C’est un Carpenter déjà en perte de vitesse qui s’associe au guitariste des Kinks pour une soupe de synthés franchement indigeste, malgré deux trois cuillérées de guitare. Même la marche des enfants, le « single » du score, a quelque chose de ridicule. Et c’est un amoureux transi de Big John qui vous le dit.
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L’album de 1995 (ici sur le CD 2) faisait 33 minutes. Celui-ci en fait 76, renforcées par 23 minutes de bonus. Wouah, c’est génial ! En fait, pas vraiment. Si l’on a bien quelques vrais instruments (guitare notamment), le score est principalement joué aux synthés. A film anxiogène, musique anxiogène. Pas inintéressant, mais fatiguant sur la durée.
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Pour ou contre les B.O. rallongées ? Ça dépend mon capitaine… Si c’est pour remettre l’album original en CD 2 pour doubler la mise, peut-être pas. Cette collaboration entre Big John et le guitariste des Kinks vaut surtout pour son morceau de bravoure, March Of The Children. Pour le reste, on a l’impression d’écouter du tout synthé.
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