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L’histoire ancienne sied décidément bien à Mathevon, en témoignent l’entreprenant Rollon et ce Robert et le Diable qui lui offre un terrain de jeu à nouveau idéal, lui permettant cette fois de mêler sonorités médiévales, religieuses et effets horrifiques recherchés sans cesse renouvelés autour d’un thème tout autant grinçant qu’obsédant.
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Les documentaires semblent décidément assez bien réussir au compositeur. Et c’est tant mieux, car le bougre en a une sacrée collection à son actif. Ici, pour évoquer un diabolique seigneur repenti, il utilise des sons torturés et de belles petites envolées, guerrières ou spirituelles, en n’oubliant pas les références médiévales. Un score diablement efficace.
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Max a maté un max de film à faire frissonner Satan, pour preuve la rengaine crispante et l’influence médiévale, les effets musicaux et vocaux malins malgré un budget restreint. Sans égaler les grandes orgues du genre, cette messe noire en Max mineur a une âme de série B originale et aguichante.
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Pour ce documentaire sur Robert le Diable, dont des vestiges de son château subsistent encore en Normandie, Mathevon, un peu le spécialiste des musiques de doc français, n’a pas eu les moyens d’un gros orchestre. Mais au diable les contraintes, il réussit à recréer un univers sombre et inquiétant avec un langage épuré et néanmoins efficace.
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Inquiétant. Retour à la musique de documentaire pour le compositeur après le sympathique Le Laowaï. Ici, fini de rire. Il s’agit d’une histoire satanique et la musique sait se faire troublante… en diable ! Mathevon connait son affaire et créé comme d’habitude une ambiance fort réussie.
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