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Mathevon entre dans l’arène, la tête haute mais conscient de la tâche pesant sur ses épaules : rendre un hommage musical au péplum de notre enfance tout en modernisant son approche ! Le plus fort, c’est qu’il y parvient, mêlant l’impossible (électro vintage, tambours, chœurs virils et scansions de cuivres) avec une assurance qui force le respect.
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Après la Hammer l’année passée, c’est le péplum qui inspire à Maximilien Mathevon une nouvelle bande-son remarquable par sa manière d’évoquer le genre le plus largement possible (chœur mâle, fanfare, duduk…) en l’intégrant au sein de cette matière électro qu’il affectionne tant. Voilà qui est fort malin, une fois encore.
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Maximilien retourne son Rózsa et lui fait subir les derniers outrages, à la romaine ! A côté, 300, c’est un hommage respectueux. Passé la surprise et la douleur, ce péplum shooté à l’électron fait bien bouger les sandales. Bienvenue dans la backroom du Ben-Hur, c’est gratuit pour les garçons…
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Naviguant sur plusieurs décennies de recherches sonores, Maximilien Mathevon s’arrange comme un chef de son instrumentarium synthétique pour s’éloigner du ringard, faire muter les clichés musicaux et produire de l’étonnement. En somme, il ne fait que croiser les sentiers battus pour emmener l’auditeur dans un autre espace-temps.
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