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Comment ne pas se laisser emporter par un tel enthousiasme ? Malgré les limites de certains samples, Mathevon s’empare du sujet à pleines mains, s’arme d’un thème principal volontaire et accrocheur, puis déploie sonorités orchestrales, chorales et instruments anciens dans un style avenant tour à tour sensible ou grandiose.
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On sent l’envie chez Mathevon de se faire The 13th Warrior, et c’est difficile de bouder son plaisir, malgré la limite des moyens, et un fil rouge percussif presque permanent qui rappelle l’écriture documentaire à la Remote Control. Qu’on lui laisse enregistrer aussi avec l’orchestre de Lyon, si Kaamelott le valait, il le mérite aussi.
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Avec ce docu-fiction, Mathevon nous plonge au cœur de la Scandinavie et de la Francie du Xème siècle, en utilisant diverses musiques et sonorités évoquant les deux univers. De même, les chœurs, guerriers ou sacrés, invoquent les esprits viking et chrétien. Malgré la limitation matérielle, l’ampleur épique qu’il arrive à donner à ce score fait plaisir.
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Ma maman aurait sans doute aimé revoir sa Normandie en écoutant cette musique, certes un peu austère parfois. Percussions primitives, voix gutturales, harpe mais aussi quelques cordes et des cuivres samplés au rendu fort correct, finissent par donner forme à une musique assez captivante et thématique, malgré la limitation des moyens.
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Excellente musique qui mêle habilement scoring actuel et souci de narration musicale. Mathevon nous plonge dans une ambiance médiévale vraiment réussie, grâce au travail abouti des voix, mêlées à l’ensemble des pupitres de l’orchestre (des samples tout à fait bluffants). On pense parfois au Nom de la Rose avec ce mélange de moderne et d’ancien.
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Un thème très accrocheur qui pourrait paraître redondant mais point du tout ! L’approche est sans cesse différente, avec beaucoup d’idées et de détails sympas. Le reste est à l’avenant, ce qui fait du compositeur un artisan de plus en plus solide pour illustrer de chouettes documentaires.
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