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Comme souvent chez le compositeur la vie est une valse même si, entre marchounettes militaires et airs de cour aristocratique un tantinet cocasses, elle sonne ici presque telle un simulacre, à la fois précieuse et dérisoire, évoluant entre joie festive, mélancolie profonde et cette tendresse infinie qui n’appartient qu’au duo Delerue/De Broca.
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Pour cette collaboration avec De Broca, Delerue fournit une musique souvent légère, populaire et mélancolique, l’ancrant dans l’époque. Il s’est passé 20 ans avant que le score nous parvienne en édition longue. On peut dire que la valse a mis le temps à revenir. Belle musique, mais je me contente du Varése, proposant aussi Viva Maria.
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Mi-burlesque mi-attendri, Delerue jongle avec pastiche historique et distorsions felliniennes, valsant du cirque à la polka à la marche écossaise. À défaut de construire un récit, les variations de ce catalogue pittoresque sont polies avec cœur : on appréciera d’abord leur humour et leurs orchestrations.
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Pour ce film atypique, satyrique et décalé, injustement boudé à sa sortie, Delerue adopte ses traditionnels mouvements de valse mais dont la métrique hésite parfois un peu (volontairement) comme si quelque chose n’allait pas. Il en ressort une musique dont les mélodies mélancoliques typiques de son auteur accrochent l’oreille avec brio.
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Délirant. Le film le plus fou de De Broca. Delerue se reconnait dès la première mesure, avec son style tellement libre et beau. Ici les valses se font démentes, et les fanfares s’envolent. Reste des thèmes délicats et charmants.
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