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Il y a bien ponctuellement une certaine influence hip hop et un héroïsme « billcontesque » sympathique qui renvoient directement aux manières de Ludwig Göransson, mais pour l’essentiel le sound design électro-dégueu et la masse orchestrale (privée de trompettes et de bois) se révèlent encore une fois aussi écrasants qu’éreintants.
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J’aime beaucoup les scores du 1 et du 5. Loin d’atteindre ceux-là, ce nouveau score m’a agréablement surpris et diverti malgré les clichés ultracaloriques rabâchés depuis 15 ans. Le gras thème principal intervient souvent, y a un clin d’œil sympa à Vince DiCola (fuck yeah !) et Jablonsky nous fait coucou.
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En charge de la saga depuis 2007, Jablonsky n’est ici que lointainement impliqué. C’est donc Jongnic Bontemps qui se frotte seul aux palpitantes (hahaha) aventures des robots transformistes. La promesse n’est bien sûr pas tenue, puisque du bon temps, je n’en ai pas pris. Quelques idées intéressantes, mais l’ensemble est tellement bruyant et vide…
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Quand ce n’est pas bourrin c’est vide, et quand ça bourrine… c’est pire, mais on se marre aussi, par moments : Mirage et ses relents de Rondo Veneziano menés à la schlag, musique péruvienne sous champignons, accords de clavier à dix doigts épico-barbares (Jongnic devrait s’appeler Bontempi). Hélas, l’insipide et le bruit prévalent.
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Il n’y a probablement que dans le titre qu’on sent quelque chose s’élever… Je n’en peux plus de cette bouillie prédigérée. Une insulte faite à une certaine idée de la musique qui n’aurait jamais du disparaitre. Affligeant.
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Je vais arrêter de chroniquer ce genre de grosse B.O. pour blockbuster. Ça me fait du mal aux oreilles.
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