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C’est aux fervents admirateurs d’infusions sonores saveur chaï que s’adresse ce score : on y retrouve tous les tics du compositeur en la matière avec recours notable au sitar et à un traitement vocal via EWI. Le goût est riche, le travail fouillé, passionnant à condition d’accepter l’absence totale de développements ou même d’accroches mélodiques.
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Newman convoque un large arsenal de sonorités pop, fraîches et sautillantes, aux couleurs indiennes prononcées, renforcées par un orchestre de temps à autre pour donner du poids aux moments plus dramatiques. Beaucoup de variété et de vitalité et l’album en est d’autant plus agréable par temps caniculaire.
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Thomas et moi, c’est une grande histoire d’amour musicale, souvent chahutée. Et ce n’est pas sa nouvelle production qui va changer la donne. Là encore, il souffle un chaud et froid… idéal pour s’enrhumer. Entre moments de plaisir (si, si, je vous assure), d’ennui et de crispation, Tommy livre donc un score en demi-teinte. Ce qui est déjà bien.
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Newman troque le symphonisme à l’ancienne contre le swing à l’indienne. Privé de mélodies marquantes, son score surprend d’abord par ses timbres et ses rythmes, son mélange de styles moderne et rafraîchissant : je me suis lassé sur la longueur, mais c’est du beau boulot. Avec la série animée Gremlins, l’autre score déluré du mois.
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Moins éthérée que d’ordinaire, la partition de Newman est truffées de couleurs exotiques (notamment indiennes, façon Bollywood soft) et d’évidence élémentaire avec un ton assez lumineux et toujours ces cordes si caractéristiques. Hélas, ça reste mou du genou (étonnamment, pour ce type de projet).
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Le film évite l’écueil de la leçon lourdingue sur le racisme et nous offre une très belle histoire d’amour illustrée avec maîtrise par Thomas Newman. Alors oui, il y a des passages bons, voir très bons, mais comme il n’y a aucune sélection, c’est interminable et trop inégal.
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