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Si sa musique finit bel et bien par s’assombrir un peu, sans pathos excessif néanmoins, Powell préfère ne pas trop s’attarder sur la maladie (un aigu suffit à l’évoquer en arrière-plan) et choisit une approche réjouissante et débordante de rythmes, de danses et de vie, pour guitares, piano, percussions, sonorités électroniques et quelques cordes.
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Powell fait une nouvelle fois montre d’une recherche sonore forçant le respect (et me rappelle Elfman). Au-delà des accents pop/rock/folk-jazzy attendus sur ce type de films US, le talent mélodique, rythmique et de « sculpteur musical » de Powell fait la force de cette B.O. à la fois légère et grave.
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La musique de Powell n’est certes pas aussi sympathique et attachante que l’acteur dont parle le documentaire, mais elle lui apporte assurément un plus appréciable. Si l’ensemble s’avère plutôt varié et riche en émotions, sans être pour autant plombant, on est pourtant loin du score inoubliable. Mais je ne vais pas commencer à bouder mon plaisir.
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Comme ce beau docu-portrait (et Fox himself), Powell préfère le rythme vital à l’apitoiement, choix admirable sur le fond. Musicalement, si quelques morceaux font la différence, l’ensemble reste hélas proche d’un papier-peint nécessaire mais qui se doit de se faire oublier. Malgré ses qualités, je l’ai donc oublié.
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Comme toujours, Powell trouve le ton adéquat pour cette fois traiter un doc sur la vie et le combat de Michael J. Fox. Plutôt centrée autour des synthés avec un côté soft rock et quelques cordes en pizzicato qui exécute un mouvement circulaire mais instable qui illustre avec intelligence ce dont souffre cet acteur touchant.
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Pas encore vu le film (ça me fait un peu peur) mais la musique de Powell est une réussite, avec une belle palette de sons et styles. On passe de l’orchestral au synthé, du fun au drame avec le même niveau d’exigence.
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