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Contribution remarquable, subtilement imprégnée de différents styles baroques (Haendel, Bach, Charpentier) et qui expose au travers du piano, de la harpe, des guitares et d’un chœur de femmes une digne mélancolie jusqu’à des développements plus tragiques. Les chaleureuses mélodies au violoncelle sont très (très) belles.
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Les arrangements sont très soignés dans cette partition sensible, avec tout l’apparat instrumental de rigueur dans un film de costumes, partant astucieusement de l’intime (violoncelle) à l’ample (orchestre et chœurs). On devine des clins d’œil « classiques » (Haendel, Albinoni…) mais le premier morceau m’a bizarrement rappelé… Rogue One (?!).
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Avec ce film, Warbeck poursuit la collaboration, entamée en 2011, avec la réalisatrice Maïwenn. A 70 ans, le compositeur britannique a déjà de nombreux films historiques à son actif et sait évidemment s’y adapter. Il choisit une approche classique, renforçant les images et permettant une meilleure immersion dans ce biopic peu historique.
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Quelle joie de voir une réalisatrice moderne assumer le classicisme pour aborder un sujet historique ! D’où le choix, j’imagine, du compositeur anglais de Shakespeare In Love qui déploie des satins et ors patinés, tant dans la romance que le régalien. Moins marquant que les grands Doyle du genre, mais classe.
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Maïwenn et Warbeck, c’est presque de l’histoire ancienne. Et pour ce film, ça tombe bien. Malheureusement, le goût de la réalisatrice pour les ambiances musicales minimalistes aux accroches mélodiques ternes ne permet pas d’exploiter tout le talent d’un compositeur qui, pourtant, n’en manque pas.
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Très agréablement surpris par le travail de Warbeck ! J’avais peur des dérapages incontrôlés avec Maïwenn aux commandes. Que nenni ! On est dans le plus pur classique, avec des influences d’époque. Lully, Couperin et Rameau se baladent dans le coin pour un très joli résultat.
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