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On a peu l’habitude d’entendre Warbeck donner dans le purement illustratif, mais c’est pourtant bien le cas de sa partition pour The Journey. Il reste bien quelques passages contemplatifs aux accents celtiques, mais la plupart du temps, on a l’impression d’écouter le Mark Isham du mois (et non, ça n’est pas, dans ce contexte, un compliment).
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Pas convaincu, compte tenu du sujet, par le choix de cette approche électro-orchestrale aux percussions sourdes qu’on imaginerait beaucoup plus volontiers plaquée sur un quelconque thriller lambda. Certes, le résultat instaure une certaine tension dramatique, mais celle-ci manque cruellement de densité et s’avère bien morne et grise.
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Malgré le soin apporté par Warbeck, je m’y suis ennuyé ferme. Distant, transparent, sans « poids » thématique ou dramatique trop prononcé, avec des notes de piano esseulées, des cordes, des nappes électroniques… Rien de déshonorant, hein, mais la musique glisse sans qu’on en retienne grand-chose.
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C’est dans un périple un peu sec que nous emmène l’éclectique Warbeck. Si, en vous fiant au titre, vous cherchez le vent de l’aventure, vous ferez chou blanc. Non, c’est à autre chose que Warbeck nous convie, une aventure plus intérieure, avec force synthés vaporeux et percussions lourdes. Peu thématique, la musique reste intéressante.
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