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Souvent présentée comme l’un des fleurons de la filmographie de Badelt, la partition de The Time Machine doit avant tout sa réputation à son thème principal effectivement accrocheur et assez réussi dans le genre aventureux. Reste qu’il se révèle aussi être un cache-misère dès que l’action, bourrative, pataude et pauvrement écrite, prend le dessus.
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Visiblement très inspiré (par Goldsmith et Horner ?), Klaus Badelt tisse toute sa partition à partir de l’amour perdu du héros, insufflant à l’ensemble un romantisme souvent poignant. Le seul bémol est une écriture faible sur les (rares) morceaux d’action, donnant l’impression d’un décalage avec le reste.
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Loin d’être déshonorantes, les 57 minutes de l’édition de 2002 donnaient déjà une belle idée de la qualité de ce score. Présenté comme la première partition solo (vraiment solo ?) de Badelt, ce score orchestral fait assurément partie de ses meilleures réussites. Et si vous hésitez avec le dernier Wejdene, vous ne méritez pas d’avoir ce Time Machine !
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La musique, old school et romantique, m’avait agréablement surpris, pensant Badelt incapable de sortir des sentiers balisés de RCP. Finement orchestré, dynamique, mélancolique et parfois sombre, le score sert très bien le film (qui tient la route dans sa première partie avant de se perdre dans le convenu). L’intégrale le confirme.
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Excellent souvenir que cette B.O. ! Un score à l’ancienne, dans le sens noble du terme. C’est bourré d’idées, les thèmes et leurs variations sont magnifiques et tout sonne juste. Ce n’est pas le petit rabe que change la donne : un vrai plaisir de se remettre ça entre les oreilles. Badelt semblait partir pour durer… Puis les pirates sont arrivés…
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