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Excellente et passionnante initiative que de réunir les deux partitions en une unique galette : si son thème ouvert et presque altier sonne très british, Goodwin signe une musique plutôt tourmentée voire oppressante du plus bel effet. L’approche rejetée de Mancini, après une fugue funeste, se fait ténébreuse, atmosphérique et athématique.
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Une simple édition de la partition de Ron Goodwin, malgré la qualité sonore parfois souffreteuse, aurait eu la même note de ma part ! Mais combiner les deux musiques est formidable. Mancini se fait cérébral, grave et funèbre, Goodwin ajoute au suspense un ton général plus énergique et distrayant.
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Ce match confronte deux conceptions musicales, mais aussi deux époques. Les 24 minutes de Goodwin vs. les 23 minutes de Mancini (en excluant les bonus). Un duel de titans ! J’ai une large préférence pour le score de Goodwin, même si celui de Mancini n’est pas à bouder. Je salue l’initiative qui comble un vide de la discographie hitchcockienne.
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Hitchcock sans Herrmann, c’est un peu comme une galette des Rois sans frangipane. Ca se mange sans déplaisir mais il manque quelque chose. Même si la partition de Goodwin est carrée et fait le job (en essayant de lorgner du côté de Bernie sans y parvenir), ma préférence va vers le score de Mancini, bien sombre et sans concessions.
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Ecouté en « famille » avec les copains de Leitmotiv. Deux approches différentes, un Goodwin plus jovial, un Mancini plus sombre et lyrique. Mais un double plaisir à l’arrivée. Bravo à Quartet pour cette édition !
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