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Rien à redire sur le fond dans cette partition aux thèmes aujourd’hui mythiques, quand bien même Rota redonnait une seconde vie à une mélodie antérieure (Fortunella). Reste que cette présentation impeccablement exhaustive n’est pas d’un grand confort d’écoute et se révèle vite ennuyeuse. Les suites de concert dispos ailleurs sont plus attrayantes.
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Même si Rota a recyclé au moins deux thèmes, revenant beaucoup, il parvient à entraîner l’auditeur grâce à une trame narrative habile menée en premier lieu par les arrangements. Sans être strictement descriptive, elle parvient à retranscrire la progression des événements contés, jouant souvent sur des plusieurs niveau d’évocation.
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Le CD propose le score du film (53 minutes), l’album original (31 minutes) et une fournée de bonus (28 minutes). Au final, grâce à cette nouvelle présentation, on peut enfin profiter des morceaux qui n’avaient pas été utilisés dans le film. Cela apporte un renouveau de l’écoute à une B.O. que nous avons tous (?) écouté des dizaines de fois.
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L’autre clan sicilien du mois. Plus old fashioned que Morricone, renaissant des cendres des classiques italiens qu’il a contribué à créer, Rota livre une musique qui, d’emblée, semble avoir toujours été là. On en retient d’abord l’évidence mélodique, mais le travail dramatique de Rota, réel, est enfin mis en valeur par cette édition superlative.
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Alors, oui, le thème est superbe. Mais voilà, je n’ai jamais accroché à ses (petites) déclinaisons. Pour tout dire, cette réédition en forme « d’intégrale définitive » provoque un ennui un peu poli. Mais oui, le thème est superbe, c’est vrai.
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