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Les atouts ne manquent pas : le thème de Richard III se révèle d’une très belle souplesse, les couleurs d’instruments anciens au sein du LSO séduisent et l’approche de thriller avec succincts accents herrmanniens et pointe d’ironie s’avère payante. Mais au-delà, c’est l’habileté de Desplat à jouer avec les diverses dimensions du récit qui épate.
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Nouvelle collaboration entre Stephen Frears et le compositeur français. Alors, déjà, c’est autrement plus écoutable que son récent Coupez ! (le film, pas le documentaire sur la circoncision). Alexandre Desplat accompagne l’enquête avec une certaine légèreté, insufflant parfois une ampleur royale ou une couleur plus médiévale.
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Desplat retrouve les facettes typiques de son style, à la fois fantasque et délicat, espiègle et grave, feutré et expressif. L’atout ici, en plus des mélodies réussies, est le jeu savoureux sur les timbres avec flûtes et percussions médiévales alliées à l’orchestre, on les goûterait presque !
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Passé la vivacité du morceau-titre (calqué sur North By Northwest !), Desplat table sur un très beau thème à géométrie variable, tour à tour sentimental, intimiste, majestueux ou médiéval, avec son goût habituel pour les orchestrations travaillées, voire un certain dépouillement. Cette B.O., plus on l’écoute en détail et plus on l’aime !
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Ce film anglais a l’air vraiment très sympa ! La bande-annonce est savoureuse, tout comme la musique du frenchy Alexandre Desplat, avec de vrais hommages à Bernard Herrmann et à John Barry dedans, sans renier son style, notamment sa façon particulière de créer un rythme. Charming !
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