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Groove réjouissant de la part d’un compositeur qui ne rate aucune occasion de s’amuser comme un petit fou : melting pot orchestral avec banjo, Hammond, piano honkytonk, effets dramatisants de cuivres, percussions variées et parfois inattendues, rythmes jazzy et petits segments mélodiques, assez proche de l’esprit de The Man From UNCLE.
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Élégant, un peu fou et très jazzy ! Mais pourtant, point de coup de théâtre ici, puisque Pemberton nous a déjà fait le coup avec ce style de score, qu’il maîtrise heureusement à la perfection. L’ambiance décomplexée et mystérieuse de cette musique s’accorde évidemment bien avec cette comédie policière se déroulant dans l’univers théâtral.
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Dans un style « film noir humoristique », Pemberton livre un festival de percussions divertissantes qui rythment le récit de manière ingénieuse et énergique, avec une pointe de suspense en prime. J’ai plusieurs pensé à l’ironie que dégagent souvent les partitions de Carter Burwell.
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Pemberton, indifférent ne laisse personne. Même, comme ici, quand il détonne. Même comme parfois, ici aussi, il déconne et ronronne. Car je préfère quand ses scores, il les amidonne. Moins quand il les bidonne à coups de bastonne, car là, ça me chiffonne. Donc, oui, c’est d’la bonne mais pas non plus qui déboulonne.
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Contrairement à ce whodunit sympatoche mais trop auto-parodique pour être honnête, Pemberton fait l’effort d’y croire. Certes, la légèreté et les références sont là (ambiance jazz, années 50, codes du thriller), mais sa musique ne parodie pas : elle renforce avec une qualité d’écriture indéniable une intrigue qui serait bien plate sans elle.
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Pemberton sur un polar qui s’annonce tout simplement savoureux, avec un casting de ouf’ ! Comme d’habitude, le compositeur est extrêmement diversifié et aligne les extraits comme autant de perles différentes sur un même collier. Entre jazz, suspens, comédie, et une utilisation des rythmes vraiment épatante. Hâte d’entendre ça sur les images.
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