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Illustration pour chœur et orchestre presque exagérément spectaculaire : outre quelques courtes citations de Williams, Elfman et même Charles Fox, les éléments thématiques sont plutôt divertissants car joyeusement exploités, même si on peut une fois de plus regretter que la démesure soit plus simplement sonore que purement musicale.
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Ah, les super-pets ! Les camarades d’à-côté en parleront bien mieux que moi. Perso, je préfère évoquer le score accompagnant les super-animaux. Si Jablonsky sort la grosse artillerie bien calibrée, il y glisse heureusement assez de petites choses et de références pour rendre l’ensemble de son travail fun et ludique, à défaut d’être mémorable.
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Partition super-héroïque très réussie, avec thèmes et motifs bien établis et abondamment utilisés. Certains passages menaçants et dramatiques sont étonnement graves. L’écriture s’approche plus de John Powell que du Remote Control basique, ouf ! (les citations de Superman de Williams restent à double tranchant.)
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Pour moi, Jablonsky, ça se limite à Steamboy et Your Highness. Cependant, bien que les orchestrations soient parfois bien pataudes (normal pour un film sur des « super-pattes »), ce Super-Pets ne sent pas mauvais. Le compositeur cite bien entendu Williams, maladroitement, mais son approche « à l’ancienne » envoie du pâté (collant).
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Même le félin DarkCat n’osera aucun calembour sur ce titre ! Pour contextualiser ce dessin animé, Jablonsky a le bon goût de citer Williams mais livre un score joué à une main, épais et saturé, qui ne lui rend hommage en rien. J’aimerais conclure que cette DC League a du chien, mais finalement, en relisant le titre…
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Cette partition est une bonne surprise. Jablonsky ne ménage pas sa peine et nous pond un score super héroïque de bonne facture, avec reprise discrète de thèmes déjà existants, gros orchestre et chœurs efficaces. Sans révolutionner le genre, ça faisait un p’tit moment que je n’avais pas entendu un aussi bon boulot du compositeur.
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