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Joyeux melting-pot entre ambients horrifiques, actions synthético-percussives, love theme pathétique, lounge d’ascenseur… Le plus dur sans doute ayant consisté à sonner bricole alors que le tout est bien évidemment très travaillé. Soyons clair : c’est exactement ce que le film réclamait mais l’intérêt (comique) en dehors du film reste très limité.
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Euh… comment dire… En fait… bin… c’est quand même pas très… Enfin, vous m’avez compris. Desplat se met au diapason du film, en livrant un score pour film fauché. De ce point de vue, la musique joue pleinement son rôle. Hélas, à part une paire de plages, l’ensemble est assez fatiguant à écouter. A noter qu’il existe un CD japonais.
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C’est la récré ! Desplat semble s’amuser comme un gamin en bidouillant ses synthés, accompagné de quelques instruments ici et là, pour faire une vrai-fausse béo de film d’horreur fauché. On sourit souvent à l’écoute et on imagine l’ambiance de travail bon enfant…. Mais l’envie d’y revenir m’a fait défaut.
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Certains prendront le titre du film au pied de la lettre et couperont le son de leur chaine hifi à l’écoute des douze premières minutes « à effets horrifiques synthétiques carrément bruitistes » déconcertantes. S’ensuit un catalogue de musiques parodiques (musique d’ascenseur, love thème, thème militaire) de bon aloi.
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Pour honorer ce joyeux remake de Ne Coupez Pas, Desplat bascule en mode zombie 70/80 : synthés cheap (mais pas seulement), muzak et lancinances incantatoires, même les bongos sont de la fête. Une partition clin d’œil plus fun que putride, qu’on goûtera à proportion de son amour du genre devant une affiche de Melki.
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On retrouve donc Desplat pour illustrer la comédie zombiesque d’Hazanavicius, un réalisateur souvent surprenant. Et ouille ! Il faut attendre un bon moment avant d’avoir une mélodie, le compositeur colle au plus près de l’action frapadingue qui se déroule. Résultat : une B.O. quasiment impossible à écouter hors contexte.
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