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Comme toujours chez Williams lorsqu’il y a dédicataire, le Concerto est une œuvre de contrastes à l’intérieur même de mouvements conçus avant tout pour mettre en valeur les qualités expressives et surtout l’engagement et la technicité d’Anne-Sophie Mutter. Moins captivant que la récente révision du Concerto pour Violoncelle cependant.
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Décidément, j’ai toujours autant de mal avec la prédominance du violon de Mutter (Pitié ! Que quelqu’un coupe ses cordes !). Alors oui, j’ai parfois adoré, lorsque l’orchestre se faisait plus présent, mais il faut bien reconnaître que trop de violon solo… c’est vraiment trop de violon ! A noter que les trois musiques de film complètent bien le Concerto.
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Moins immédiatement conquis par le violon d’Anne-Sophie Mutter que le violoncelle de Yo-Yo Ma, les écoutes successives permettront de s’approprier l’œuvre, sinueuse. J’apprécie surtout quand le violon et l’orchestre se répondent. Le nouvel Han Solo And The Princess est beau mais le Marion’s Theme n’est pas en reste !
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A l’inverse des œuvres non filmiques d’Elfman ou Kamen, celles de Williams m’indiffèrent. Si l’écriture pour violon est ici virtuose, il lui manque, à mon oreille, ce qui fait l’essence d’un concerto : un dialogue avec l’orchestre, relégué ici au rang de faire-valoir. Reste une revisitation réussie de Han Solo And The Princess et du Marion’s Theme.
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BO, classique, 1+1=2. « D’un seul archet, deux publics tu concilieras », a dû se dire un Yoda de chez DG. Résultat : 3 thèmes célèbres aux arrangements classes et un concerto au cœur secret, taillé aux mesures d’A. S. Mutter : sans marquer d’emblée, il envoûte (la harpe, les ondulations de Rounds) et invite à en chercher les clés.
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