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Euh, comment dire… Une sélection sans surprise de grands classiques (à l’exception du rare Cinderella Liberty), mais de tous nouveaux arrangements spécialement conçus pour mettre en valeur la virtuosité de la violoniste Anne-Sophie Mutter. Si vous n’êtes pas allergique à ce type de performance, foncez : le résultat est tout simplement superbe.
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Vingt-cinq ans après Perlman, Anne-Sophie Mutter s’associe à son tour à John Williams pour un nouvel album qui ravira l’esthète et de beaux arrangements où l’artiste allemande apporte sa touche personnelle. Préférez la version Deluxe (cinq titres supplémentaires dont l’inédit Markings) tant que cela est possible.
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Bien entendu, l’écriture de Williams se prête à une démonstration de force pour virtuose. Mais là, on en a une vraie à l’archet. Le maître s’offre donc une récréation concertante, avec cette suite de thèmes, parfois inattendus (enfin, Dracula !) qui forme finalement un magnifique pot-pourri en forme de concerto.
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Les thèmes du génial Williams sont toujours aussi beaux. Par contre, il y a trop de violon à mon goût ! « Hé, patate, c’est justement le concept ! » me direz-vous. OK, je ne dis pas le contraire, mais je trouve juste que ça uniformise trop l’ensemble… donnant presque l’impression que tout vient du même film. Bref, pour Mutter, j’appuie sur [Mute].
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Williams revisite quelques-uns de ses airs accompagné d’Anne-Sophie Mutter : résultat somptueux ! Les réarrangements sont inspirés, jamais avares en subtilités et autres pas de côté réjouissants. La performance de Mutter est virtuose. Certains morceaux sont complètement transfigurés, de fort belle manière (Far And Away, fichtre !). Un must !
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