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Giacchino sur un Marvel, c’est l’assurance d’un thème plutôt catchy, ce qu’on a bel et bien ici. Hélas quelques idées éparses (les fanfares antiques) et ce rock orchestral 80’s jamais pleinement assumé de manière décontractée ne suffisent qu’à éveiller une sympathie courtoise pour la partition. Retenons donc la suite de concert, bien suffisante…
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Après Doyle, Tyler et Mothersbaugh, c’est maintenant à Giacchino d’accompagner les aventures de Thor. S’il développe sa propre musique, puissante et émotionnelle, il n’oublie pas de tisser des liens avec le passé, et notamment avec le précédent. Rigolo de voir qu’il semble vouloir s’attaquer à tous les super-héros. Qui sera le suivant ? SuperDupont ?
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Giacchino améliore le concept initié par Mothersbaugh : en plus des arrangements façon rock fluo des 80’s et des thèmes TRÈS supérieurs au précédent, il convoque aussi une esthétique péplum (The Zeus Fanfares). Le plus étonnant est que la musique se fait souvent douce et mélancolique et ça marche du tonnerre (sur moi !).
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Résolument plus rock que les précédentes contributions de Giacchino dans le MCU et néanmoins opératique en diable, la partition s’avère aussi plus avare en thèmes. Cela est compensé par une énergie brutale, une guitare électrique énervée, et une formation chorale imposante. C’est agréable mais l’enthousiasme est loin d’être Thorrentiel.
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Mjöllnir, épique, 3/3. En un thème somptueux, Giacchino passe de l’amour (le violoncelle nous étreint) au tonnerre d’une variation rock Carmina-Buranesque, référence de l’epic music. On pourrait en rester là car l’essentiel est dit, mais le score inégal de M&N ne se cantonne pas à cette surenchère fun : reprises majestueuses, chœurs légendaires…
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