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Un film admirable en tous points et la partition n’en est pas l’un des moindres : Goldsmith s’y montre d’une acuité sans faille, la sérénité de ses mélodies, exquises, contrastant avec la sécheresse impitoyable de ses séquences dramatiques de suspense et d’action. En sus les allusions à la tradition musicale chinoise sont d’une grande sensibilité.
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Après l’édition Varése de 75 minutes (2002), la première édition Intrada de 107 minutes (2011), voici venir une seconde version estampillée Intrada de… 116 minutes. Goldsmith fait assurément mouche avec son exotisme romantico-martial. Le CD 2 propose moult versions alternatives et source music qui prolongent le plaisir. Du grand art !
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Fresque historique bardée de thèmes passionnés, la partition permet à Goldsmith de montrer tous ses talents de mélodiste, d’orchestrateur (ici au travers de couleurs évoquant l’Asie) et de dramaturge. Cette réédition revoit légèrement le programme mais surtout réduit un effet indésirable d’ondulation du son.
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Goldsmith, quand il donnait dans la couleur locale, ne faisait pas les choses à moitié. Le thème de Maily est quand même assez remarquable et l’ensemble, lorsqu’il vire au pastoral, annonce déjà le chef d’œuvre que sera Papillon. Je suis moins fan de la partie action / suspense, même s’il existe quelques solides morceaux.
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Goldsmith, chef-d’œuvre, 1966. À qui ferais-je l’affront de recommander ce bijou qui cabote à la fois sur les fleuves du drame historique, de l’intime et de l’exotisme grand format ? Réédité ici dans la meilleure présentation possible ? Un score qui plus est écrit l’année de ma naissance ? Un grand cru, voilà tout.
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