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Moroder est un pionnier, une légende. Soit. Mais c’est dans le « tube », chanté ou instrumental, qu’il s’est montré créatif, et non au travers de dramaturgies musicales assez quelconques. Voilà qui explique que l’album original, inclus ici, soit une réussite indéniable, mais pose aussi les limites de la présentation exhaustive, sans grand intérêt.
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Voilà donc la musique du film de référence de nombreux criminels à deux sous ! Cela faisait tout de même presque quarante ans que… je n’attendais pas cette édition longue. Et à l’écoute de la chose, j’ai eu bien raison. Ça fait parfois penser à un score de slasher fauché. Au final, ce sont les chansons qui passent le mieux. C’est dire…
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Sortie longuement attendue, par les admirateurs du film mais aussi les amateurs de Moroder. Édition très complète (2h30 !), les morceaux réussis sont ceux mettant en valeur les thèmes des personnages (ceux de Tony et Gina notamment). Le gros point faible vient, à mon goût, des passages de tension, trop simples et répétitivfs.
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Sincèrement, je ne peux pas. Je vous jure que j’ai écouté jusqu’au bout. Mais je ne comprends pas l’enthousiasme (à part l’effet nostalgie, je ne vois pas) à l’annonce de cette version complète. Moroder a le chic des thèmes cheap mais faciles à retenir. Là, tout n’est qu’ennui. C’est long et mal produit.
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Poudre, flingues, The World Is Yours. Ah, Giorgio, toujours prompt à fourguer ses doses de synthé coupées à l’huile rance. Un style face B de 45 tours, sans afféterie voire simplet, ventousé à son temps comme un camé à sa dope : pile ce qui convenait à Tony. Un basique au raz du trottoir pour junkies des eighties, devenu un petit classique…
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