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Si on reconnaît l’auteur des Thunderbirds dans certains élans entreprenants, la bande-son est avant tout influencée par le style vocal des Swingle Singers et les fugues de J.S. Bach, et s’apparente donc par ricochet aux manières du Legrand de la même époque. Ancré dans son temps, anecdotique chez Gray mais néanmoins sympathique.
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Pourquoi a-t-il fallu que la perfide Albion ait Barry Gray et nous, juste Félix ? Triste monde !!! Pour cette série annulée au bout de seulement treize épisodes, le compositeur s’empare, avec gourmandise, du genre espionnage, entre sérieux et décontraction. Le malicieux Barry nous offre un score jouissif, décomplexé et addictif. Coup de cœur !
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Un nouvel album de Gray, ça fait toujours un bien fou. Beaucoup d’humour et de rythmes trépidants, avec chœurs rigolos, orgues électriques et cloches s’ajoutent à la panoplie orchestrale habituelle du compositeur. Fun, léger et vivifiant.
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J’ai été décontenancé. Probablement parce que je n’ai jamais vu la série et que je m’attendais à un truc plus ronflant, comme Thunderbirds. On est loin de tout ça. Bien sûr, c’est bien écrit (souvent pour un petit orchestre), les mélodies sont sympas et l’utilisation des voix chabada est rigolote mais bon, non, c’est pas pour moi.
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Espions, british, guilleret. Il en va des BO de Gray comme des marionnettes des Anderson : les ficelles, répétées de série en série, font partie du plaisir. On retrouve son petit orchestre, le mickey-mousing, le vibraphone mystérieux, le thème enjoué, des voix « yé-yé » bien sympas. En deçà de ses classiques, mais avec Gray rien n’est jamais gris.
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