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LLL fait dans l’édition exhaustive pour contenter les fans : assemblage du film, alternates, source music, chansons et album d’origine. Reste que malgré les moyens mis en œuvre (le RPO sonne magnifiquement), le sérieux de la partition dans la lignée du Airplane de Bernstein (qui aurait dû faire le film) manque de conviction et d’atouts mélodiques.
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Travaillant au premier degré, Jarre ne parodie nullement la musique de genre, lui conférant une longévité supérieure à celle de la parodie des ZAZ. Le CD 1 propose la version originale du score (belle redécouverte), à laquelle s’ajoute divers bonus sympathiques. Le disque 2 offre les chansons du film et le ré-enregistrement, ressorti en 2005 par Varèse.
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Je n’ai jamais été tout à fait conquis par le programme de l’album d’époque. J’étais tout heureux à l’idée de retrouver les chansons interprétées par Nick Rivers (oh yeah !) mais en fait le score version film est aussi plus appréciable : plus foutraque, plus vivant, il passe bien mieux !
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J’ai toujours trouvé étrange que le trio ZAZ soit allé chercher ce bon vieux Maurice pour leur délire d’espionnage en pleine guerre froide. Si le film est souvent non-sensique à souhait, la musique, qui surligne les situations au premier degré, par effet de contrepoint, tombe souvent dans le mickey mousing un peu pénible.
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ZAZ, vraie parodie, adieu l’épouvantail. À l’instar de Rózsa, Jarre n’illustre pas la comédie, il la pare d’un écrin dramatique. Mais, french humour oblige, on devine plus de malice dans sa manière de suivre l’action pas à pas, de pousser les codes du genre, dans l’emploi déluré des accents d’un cinéma déjà lointain. LLL = BO + chansons + album réenregistré.
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Là encore, Maurice Jarre, roi des Tritons apprivoisés, se la joue premier degré avec un score flamboyant. Une belle rallonge par rapport et ce qui existait déjà et surtout les chansons, reprises ou pastiches, absolument indispensables pour ce chef d’œuvre du genre.
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