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Nocturne, impromptus, sonates pour piano, concerto pour violon, musique italienne, romantisme pianistique et cordes lyriques, de Vivaldi à Chopin, Britell brasse tout le répertoire le plus lyrique de la musique classique. Difficile de résister à cet exercice de style réussi, puissant et prenant, conclut malicieusement par une reprise d’Honesty.
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Mon intérêt pour la musique de cette série baisse au fil des saisons. Est-ce Britell qui fait moins d’efforts ? Est-ce le choix des morceaux qui s’avère moins pertinent ? Est-ce dû au changement climatique? Mystère ! Le classique est toujours central, d’autant plus que les touches de modernité, si elles sont encore présentes, semblent se faire plus rares.
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Sur cette série à succès, Britell adapte surtout de très belles pièces classiques (souvent pour cordes et piano), en brodant autour des morceaux originaux se fondant dans cette esthétique. Le travail est impeccable et donne un album d’une grande classe.
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Britell s’amuse à faire des pastiches d’impromptus façon Chopin ou Bach en mélangeant classicisme d’écriture et ressort mélodique propre au scoring. Si le parti pris est étonnant, il fonctionne de façon admirable, même si l’entreprise tourne parfois un peu vite à l’exercice de style appliqué.
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Pognon, classique, J.R. sans stetson. Outre l’inspiration hip-hop du thème générique, Britell couche richesse et vulgarité sur papier (à musique) glacé. On pourrait lui reprocher un côté track list France Musique pour salle d’attente de médecin, mais c’est l’idée : ambiancer la bassesse sans se salir les mains. Un travail de premier de la crasse classe.
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Formidable. C’est de mieux en mieux pour cette série, Nicholas Britell assume le côté classique de sa musique et se permet des digressions mélodiques vraiment très belles. J’ai écouté ça avec beaucoup de plaisir. Superbe version du Honesty de Billy Joel pour finir en beauté.
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