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Zimmer programmeur entouré d’un combo guitare-basse-Fender Rhodes-batterie pour un résultat qui garde ce que le compositeur a de meilleur à offrir (des idées) sans le pire (la surcharge) : le contraste entre les accents reggae et un Boston hivernal est parfait, et dans ce genre d’ouvrage « fait main » en studio, Zimmer en impose.
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Pas désagréable du tout de retrouver un Zimmer léger, certes musicalement complètement anecdotique, voire franchement lounge, attablé à quelques mètres du Buddha Bar, mais tellement moins prétentieux que dans ces gros loukoum hollywoodien façon Dune ou No Time To Die.
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Au vu de ses derniers travaux, cette B.O. de Zimmy fait figure d’oasis dans le désert. Et pourtant, c’est loin d’être un chef-d’œuvre. Ce score datant de 2005 est presque un hommage à une époque où le compositeur faisait encore des travaux intéressants. On y trouve des thèmes accrocheurs et une atmosphère générale plutôt sympathique.
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C’est dans cette veine intimiste que j’apprécie le plus Zimmer. Des choix instrumentaux et des mélodies simples établissant une identité musicale marquante (ici avec des éléments jazz, pop et reggae), illustrant des turpitudes quotidiennes. La mélancolie domine, non sans une pointe d’ironie douce-amère.
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Pour cet intéressant petit film de Gore Verbinski, Zimmer revient à son terrain de jeu d’origine : le tout synthé (ou presque). Pas désagréable, assez légère, avec un groove nonchalant, sa musique n’arrive toutefois pas au niveau de celle d’un As Good As It Gets ou du méconnu (et pourtant très bon) Regarding Henry.
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Cage (encore), temps pluvieux, claviers. Pour cette comédie dramatique, Hans a su offrir à Gore un score home studio à la météo modérée, toute en pluie fine (ses petites notes éclaboussent en tombant), variations, balades douces-amères ou nonchalantes… On entend l’humain derrière la machine, parfois émouvant, parfois brut; jamais abrutissant.
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Un inédit de Zimmer, et à l’écoute, on comprend pourquoi… Le court thème, pourtant pas désagréable, est répété ad nauseam. S’installe alors une certaine monotonie proche de l’ennui. La fin de la B.O. est même limite gênante. Ouille.
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