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Dans une approche électro-orchestrale dont la particularité est d’être assez percussive, Russo s’adapte comme il se doit à toutes les situations, posant ici l’élan aventureux qui va bien, là une dissonance qui met les sens en éveil ou la petite touche de nostalgie adéquate, au sein de séquences qui demeurent, au fond, gentiment génériques.
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Russo me semble s’être complètement perdu dans ce space opera télévisuel, et il ne reste presque plus rien ici du compositeur étonnant de Fargo et Legion, réduit à tisser au kilomètre de l’action pulsative, avec quelques trouées d’émotion convenue. Mais c’est sans doute ça ou disparaître…
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Carnet de bord du capitaine. Espace-temps inconnu. L’officier Russo continue à illustrer les aventures du plus célèbre capitaine retraité. Il poursuit sur la lancée de la première saison, délivrant une musique entre mélancolie et action. Si l’ensemble s’écoute bien, on pourrait tout de même reprocher à sa musique de manquer d’une réelle identité.
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Russo semble vouloir compenser la réputation médiocre de la série avec un album engageant (bien aidé par des citations du thème classique), surtout quand l’orchestre et l’écriture s’étoffent ou quand l’émotion prend le dessus, même si on oublie souvent qu’on écoute du Star Trek, à vrai dire.
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Malgré des plages d’action un brin génériques (et certaines plus réussies), et le vide glacial de l’espace souvent propice à vous faire dresser l’échine, le score de Picard sent un peu le réchauffé. Pas vraiment de nouveautés par rapport à la saison 1 mais l’ensemble reste de bonne tenue.
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Next-next generation, produit décongelé, ostinatos. Jeff, tu apportes espace et chaleur, mais l’ennui a eu raison de moi. Je suis injuste, c’est du boulot de pro dans le style du moment, mais qu’en restera-t-il face aux thèmes de Courage et Goldsmith qui me désengourdissent l’ouïe ? Bon courage à toi, c’est plus complexe à produire qu’à écouter.
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La saison 1 m’avait permis de faire un jeu de mot tellement foireux… Cette saison 2 est plus « picaresque », plus pêchue à mes oreilles, plus nostalgique et référentielle aussi (le final avec les thèmes de Goldsmith, frisson !) Du chouette boulot.
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