Slow Horses (Season 1) (Daniel Pemberton)

UnderScorama • Publié le 15/05/2022 par

SLOW HORSES (SEASON 1) (2022)
Compositeur : Daniel Pemberton
Éditeur : Polydor Records
Format : Digital
Date de sortie : 29/04/2022

3 out of 5 stars
Florent Groult Si Pemberton convoque bien en filigrane le cinéma d’espionnage anglais des années 60/70, il délaisse les fougueux galops qui font sa notoriété pour adopter le tempo d’un pas de cheval en tissant une trame de sonorités électriques et métalliques volontiers lancinantes, bancales ou désaccordées, un tantinet poil à gratter même parfois.
3.5 out of 5 stars
Pierre Braillon Il faut rentrer dedans, c’est assez rêche. Et pourtant… Pemberton déploie tout un arsenal rythmique et percussif étonnant, successions de sons entre le bruit et la note, suite de pulsations qui finissent par dérouler de la musique, et écrire une histoire. Finalement extrêmement prenant et hypnotique.
4 out of 5 stars
Franck Le Roux L’album s’ouvre par une chanson écrite par Mick Jagger, fan des livres. Hélas, les plages suivantes ne sont guère folichonnes. Les idées sont là, comme souvent / toujours (à choisir selon ses préférences) avec Pemberton, créant une ambiance musicale étrange et tendue, qui renforce l’impact des images. Par contre, l’écoute fait bobo à la tête…
2.5 out of 5 stars
Milio Latimier Déglinguée et assez bruitiste, faite en grande partie de nappes, de boucles et de percussions en écho, la musique s’avère la plus appréciable dans son aspect polar/western putréfié (le thème principal chanté par Jagger est très sympa). Les séquences de suspense ou d’action sont plus ardues.
3 out of 5 stars
Christophe Maniez On reproche un peu ces derniers temps à Pemberton de se répéter. Bah au moins là, on ne lui reprochera pas. Au lieu de lâcher les chevaux comme à l’accoutumée, il préfère les rentrer dans l’enclos bien fermé d’un score décousu, parfois à la limite de l’écoutable tant il est saturé de boucles électro. Difficile en écoute isolée.
2 out of 5 stars
David Lezeau Drones, drones, drones. Si le contenu reflète le récipient, on ne doit pas se poiler à la vision de Slow Horses – en fait, ça crin. L’ambient fait son effet, mais à moins de lire un polar glauque en même temps… Surnagent des bouffées de tristesse contenue, des chansons qui vous arrachent à la torpeur, ou le cool et twin-peaksien End Of The Day.
2.5 out of 5 stars
Christophe Olivo Daniel Pemberton encore, pour une série. Deux chansons écrites par Mick Jagger, et un score synthé syncopé particulièrement réussi, même si difficile d’accès sans les images pour les non-initiés. Quelques morceaux acoustiques un brin jazzy aussi. Ce type sait tout faire.
3.5 out of 5 stars