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Huit ans plus tard, Horner reprenait son jazz rock choc en l’étoffant de plus de dissonances et surtout de tics de composition développés ailleurs entre temps : rythmes scandés col legno, clusters, déflagrations de shakuhachi, etc… Censément plus mature, le résultat apparaît paradoxalement moins direct et incisif que l’original.
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Plus chantournée, cette suite musicale répond à la logique du film: bigger, louder, et Horner ne se fait pas prier pour intégrer à la partition le shakuhachi en profitant du profil asiatique des méchants. Si on peut apprécier une sophistication et des développements plus typiques de Horner, ce score n’atteint jamais la puissance viscérale du premier.
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Si la sortie du 48 Hrs. n’est peut-être pas justifiée, l’édition de sa suite l’est évidemment. En effet, l’album de 1990 ne proposait que quatre plages signées Horner. Ce CD ajoute donc quelques 35 minutes de musique, ce qui en fait une vraie découverte. Horner reprend ici une recette qui fonctionne, en ajoutant de nouvelles saveurs.
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Horner reprend sa partition originale et l’allonge allègrement, ce qui donne des variations très sympa (notamment dans une veine plus « enquête ») et des arrangements plus polis. Il y a rajoute son sakuhachi fétiche (proche de son utilisation dans Willow). J’adore les thèmes, je ne m’en lasse pas !
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Variation sur un même thème. Murphy et Nolte sont de retour, Horner avec. Quelques digressions, mais le gimmick de base est toujours là et sur la durée… ça fini par devenir redondant. Au point de – presque – faire regretter l’album avec des chansons.
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