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Séduisant, le thème de Benjamin Britell, mi-ironique mi-désespéré, traduit à la perfection le ton du film. Et les nombreuses variations maintiennent tout du long l’intérêt, et le plaisir de l’écoute.
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N’étant pas dans le déni, je dois bien reconnaître que je ne suis pas rentré dans l’univers musical de Britell. Cela dit, l’excellent thème et les incursions jazz sont vraiment très fun. Quant au reste, ça me laisse aussi froid que le vide sidéral. Tout ça prendra peut-être sens après avoir vu le film, mais en l’état, je n’adhère pas spécialement.
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Le ton satirique est assez jubilatoire, essentiellement porté par un thème cyclique comme une danse, aux arrangements de jazz big band, et aussi par différents morceaux d’ambiance ou dramatiques, parfois lorgnant vers la parodie. Une certaine « agitation hébétée » se dégage de l’ensemble.
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Passé le bonbon sirupeux et rempli des mimiques des voix qui inondent les ondes, signé Ariana Grande, on redresse un peu la tête avec le score. S’il n’est sans doute pas de tous les compositeurs d’aujourd’hui le benjamin, Britell sait montrer des approches modernes et intéressantes, en n’oubliant pas ses classiques (jazz).
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Britell reste fidèle à McKay, et cette collaboration porte de jolis fruits. C’est encore le cas pour ce drame absolu déguisé en comédie, et où les boucles du compositeur nous amènent vers l’inéluctable.
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