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Si Ludwig Göransson (alors, il faut lui ouvrir la porte) avait trouvé l’arme sonore parfaite contre Venom, il avait aussi fait un carnage dans nos oreilles. Heureusement, Ludwig laisse sa place à Marco pour cette suite. Joie ! Celui-ci utilise l’électro avec parcimonie, lui donnant une véritable pertinence. Mes tympans vous en remercient, M. Beltrami.
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Ecouté au moins quinze fois… Hormis deux-trois passages qui sentent fort le temp track, Beltrami s’amuse comme un potache, injectant à grosse doses ce qui faisait défaut à son prédécesseur : des thèmes, de la fantaisie et de l’entrain. Les arrangements déglingos du thème principal en fin d’album sont giga fun !
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Un cran au-dessus du score du premier opus écrit par le surestimé Göransson, la musique de Beltrami tente de trouver un équilibre entre noirceur inquiétante, sonorités étranges proches du sound design et capharnaüm électro-symphonique énervé. Pas toujours probant hélas, mais ça fait son office.
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Il n’arrête pas en ce moment le Marco ! (sixième B.O. de l’année quand même…) Alors en avant pour le carnage ! Si l’ensemble se veut logiquement très anarchique, le compositeur sait vraiment y faire et parsème en plus sa partition de gimmicks sonores malins. De toute façon bien plus recommandable que la bouillie informe du premier opus.
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Succédant à Göransson, Beltrami opte pour une approche plus nuancée que celle de son prédécesseur. Il ancre quelques chouettes mélodies dans un canevas orchestral et électronique assez réussi. Son score s’avère divertissant et assez varié pour maintenir l’intérêt malgré un album de 68 minutes. De là à y revenir un jour…
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