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Tout ici est moite et oppressant, et l’auditeur se sent vite dans la peau d’un rat paniquant dans un labyrinthe ! Beltrami triture jusqu’à la folie les sonorités torturées d’instruments indonésiens, ajoute à la mixture des percussions métalliques et martyrise l’électronique qui enrobe le tout. Une partition exigeante, mais une efficacité 100% garantie ! |
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Partition hermétique intelligemment habitée par un constant sentiment d’urgence et d’oppression. Outre quelques traits lumineux pour piano et cordes, elle fait d’abord la part belle à des sonorités métalliques et des rythmes largement inspirés des folklores asiatiques, développant ainsi directement certains aspects de Wolverine. |
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Décidément, les collaborations ne lui vont pas très bien au père Beltrami. Comme toujours, deux trois trucs à sauver, mais vraiment pas grand-chose. C’est même parfois très irritant. Du genre à vouloir se manger les ongles jusqu’au sang. Et comme ils aiment bien nous torturer, c’est long ! |
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Entre sécheresse et moiteur, Beltrami créée méticuleusement une atmosphère où l’émotion peine à respirer. Autant de simplicité et de maîtrise dans la retenue laisse pantois. |
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No Escape est un score dingue. Non seulement pour son côté expérimental et son refus de la mélodie quasi systématique, mais aussi pour un festival de percussions orientales et de synthés sous l’égide de la tension. Il ne faut pas le louper, celui-ci ! |
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Dédale percussif très intense, distillant des sueurs froides dans une moiteur étouffante. On se sent pris au piège ! Prenant, mais l’absence d’une mélodie forte et l’aspect répétitif empêchent l’album d’atteindre une forte ampleur émotionnelle. |