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Tout ce que j’aime chez Portman est là – qui trouve dans le film un sujet (grave) correspondant idéalement à sa sensibilité (délicate). La musique prend toutes les mi-teintes de la mélancolie. Elle ne surprendra pas les inconditionnels de la compositrice, mais c’est justement toute sa force, si l’on est perméable à cette palette d’émotions.
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Au début, Rachel Portman illustre la campagne, l’amour et ses tourments, ainsi que les joies simples, avant de noircir sa musique, lorsque la guerre s’invite dans le récit. Mais je retiens surtout la profonde mélancolie de l’ensemble du score. Certes, c’est bien fait, mais ça ne favorise guère, chez moi, l’envie de la réécoute. Dommage.
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Une nouvelle partition chargée d’émotion à la fois forte et contenue, avec cordes, bois au premier plan, rappelant parfois Hart’s War. Portman démontre une nouvelle fois sa maîtrise de la tension dramatique en gardant l’auditeur sur la brèche tout en ne versant jamais dans l’emphase. De la belle ouvrage.
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Adaptation d’un des nombreux livres de l’auteur de War Horse, ce Private Peaceful se concentre sur l’émotion, très bien rendue par Rachel Portman qui choisit un ensemble de cordes et un piano pour faire évoluer son thème mélancolique qui fleure bon, par instants, la rudesse irlandaise. Joli.
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Pour ce drame sur les cicatrices de la guerre, la compositrice signe un score qui évoque un ciel gris ardoise, des paysages qui se colorent et l’air qui embaume le feu de cheminée. Une belle musique automnale, à quelques pas d’un village cher à James Newton Howard. Simplement beau.
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