|
Un thème sautillant comme dans Chocolat, un autre plus ample comme dans The Cider House Rules, des plages plus dramatiques comme dans Race… Vous l’aurez compris, pas de révolution chez Rachel, mais je n’ai jamais pu résister à autant d’élégance et de grâce, et ce n’est certainement pas aujourd’hui que je vais commencer…
|
|
Rachel Portman fait partie de ces musiciens qui savent le plus souvent et quoi qu’il arrive titiller au plus profond de l’âme et du coeur. Sans s’éloigner d’un iota d’un style qu’on pourrait croire, depuis le temps, usé jusqu’à la corde, elle signe une fois encore une partition sensible aux moelleuses et confortables consonances.
|
|
On a parfois l’impression, quel que soit l’amour que l’on porte à Rachel, et le mien est inconditionnel et immense, que les films s’alignent devant son pupitre comme les patients dans la salle d’attente. Ceux du matin sont mieux traités que ceux de l’après-midi. Disons que Their Finest a été composé vers 17h30…
|
|
Partition symphonique romantique de grande tenue, donnant la belle part à la flûte. Les passages illustrant le film à l’intérieur du film apportent une variété de ton bienvenue. Parfois expressive, parfois ténue, on navigue dans des eaux proches de Desplat. Classe et classique.
|
|
L’élégance et la pudeur de la musique de Rachel Portman sont bien là. Dominée par les cordes, la flute et le piano, la partition est souvent grave et mélancolique. Mais il y a un petit je-ne-sais-quoi de singulier dans cette musique qui me touche, peut-être son côté faussement hésitant, cette candeur si rare dans la musique actuelle.
|