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Mothersbaugh n’est pas un manche et a indéniablement le sens de l’image et de ses besoins : son choix de combiner ici électro, chœur et orchestre est adéquat mais, malheureusement, le résultat se révèle confus, tantôt enlevé et réjouissant, tantôt écrasant et fatiguant, sans compter l’absence d’accroche mélodique satisfaisante.
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Certes, ce score survitaminé verse allégrement dans le mickey mousing, et c’est frustrant tant Mothersbaugh déborde d’idées et soigne ses effets. Le mélange électro-orchestral rappelle celui de Thor: Ragnarok et se révèle tout aussi galvanisant. Ça pétille dans tous les sens, c’est écrit avec soin et amour… vraiment un compositeur à suivre.
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Si vous aimez Mothersbaugh, vous allez passer un moment fun en compagnie d’un copain. Sinon, passez votre chemin : toute sa boîte à outils habituelle y passe (électro rigolo, thèmes légers et petillants, nappes de synthé et orchestral moderne). Étant de la première catégorie, j’ai pu voyager dans l’univers du film avec un sourire béat.
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Un petit score hybride, vraiment pas dégueulasse. Alors oui, les parties synthétiques, liées aux machines, font parfois tiquer (non, je n’ai pas oublié le « r » après le « t »), mais finalement on s’y habitue. Surtout que tout se mélange de façon assez harmonieuse. Et puis, ça a un petit goût d’années 80, ce qui rend cette heure d’écoute bien plaisante.
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Et dis, Mitchell, lâche tes machines ! Le compositeur souffle le chaud et le froid depuis un petit moment. Et ici, malgré une ouverture orchestrale et rythmique sympathique, la partition sombre dans de l’électro (bah oui, y’a des robots…) un peu facile et, surtout, dans de l’ambiant indigeste. Malgré une fin de score mieux fichue, ce n’est pas top.
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Dans cet exercice de mickey mousing poussé à l’extrême, Mothersbaugh fait du Mothersbaugh avec ses synthétiseurs, ses boucles planantes et ses instruments rock. La brièveté et la dispersion de la plupart des morceaux sont contrebalancées par une certaine insouciance qui se dégage du score, mais une fois achevé, il n’en reste rien.
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Dans la lignée de The Willoughbys. Le compositeur est visiblement, et à raison, inspiré par des animés sympas, enlevés et drôles. Un chouette moment musical, pour un chouette divertissement.
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