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Retour à la Marvelerie pour un Jackman qui reprend très logiquement en partie le matériau qu’il a lui-même naguère instauré pour les deux personnages dès son Captain America 2 : le problème est que ce n’était alors déjà pas bien jojo, et faute de nouveau souffle, ce qu’il propose ici s’avère au mieux excessivement générique et sans grand intérêt.
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Jackman ressort la guitare éléctrique de Kong: Skull Island pour évoquer à nouveau les seventies: thriller politique et blacksploitation. À la sauce Disney +. On se calme donc très vite après le thème accrocheur pour voir Henry gâcher tranquillement son talent et compter les dollars en alignant les morceaux d’action les plus désincarnés et mécaniques.
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Jackman livre une musique peut-être plus conventionnelle que celle de Beck pour l’autre série Marvel du moment, à savoir WandaVision. En effet, il illustre ici une série d’action et la première plage donne d’ailleurs le ton. Des moments plus calmes aèrent l’écoute, mais l’action musicale se veut moderne, en restant cependant plus écoutable que du Junkie XL.
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Marvel, comme tout le monde, attend la fin du Covid mais préparait déjà avant ça, via des séries TV, l’après du cycle Infinity War. On est loin du McCreary d’Agents Of S.H.I.E.L.D. Ici, c’est une soupe archi-conventionnelle d’électro-orchestral à suspense totalement générique. Il y a des morceaux corrects, mais globalement, ennui.
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Jackman revient à l’univers Marvel pour cette nouvelle série Disney et en profite pour réintroduire certains de ses thèmes issus de Captain America: The Winter Soldier. Deux heures de musique plus tard, quelques morceaux sortent du lot, mais ce scoring s’appuie trop sur les nappes insipides et le tout est transparent.
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Bon, quelques chouettes thèmes mais là n’est pas la question. C’est trop long, comme beaucoup de B.O. de séries en ce moment, même celles qu’on aime. Halte au digital ! À quand des albums qui compilent les meilleurs passages ?
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