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Exemple d’intégrale qui ne s’impose pas (ou si peu) : si la mise en musique du film de Proyas est bel et bien d’une intelligence de tous les instants et l’un des fleurons de la filmographie de Beltrami, l’album d’origine était idéalement conçu pour l’écoute isolée par rapport à cette nouvelle parution parfois ennuyeuse à réserver aux complétistes.
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L’album était superbe, mais cette présentation Deluxe, qui reprend les extraits de Beethoven utilisés dans le film, magnifie un score déjà monumental en lui redonnant toute sa dimension narrative. Peut-être le chef d’œuvre symphonique de Beltrami. A-t-il depuis si bien écrit pour l’orchestre ?
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Après un généreux album d’origine de 65 minutes, Varèse met les bouchées (presque) double : les deux CD proposent donc les musiques de Beltrami, mais aussi celles de Sanders et Trumpp, deux de ses nervis. Le score est avant tout basé sur le mystère et l’angoisse, même si ça prend sacrément de l’ampleur quand l’apocalypse survient.
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Probablement un des meilleurs scores de Beltrami pour un film « catastrophe » pseudo mystique, pessimiste, et à l’épilogue aussi spectaculaire que crétin. Mais Marco sait qu’il peut aider le film avec une partition orchestrale tendue, multipliant les clins d’œil (Goldsmith et Horner), puis massive et même lyrique. Maintenant, vous savez.
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Ce n’était sans doute pas l’intégrale d’un score récent la plus urgente à produire tant l’album de 2009 s’avérait satisfaisant. Pourtant, les pistes inédites apportent davantage d’angoisse et d’épaisseur. L’aspect mélodique de l’album se perd un peu, mais la complexité du matériau qui créait l’ambiance poisseuse du film est absolument fascinante.
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Magnifique B.O. signée Beltrami, où il arrive à exprimer le danger et l’inéluctabilité de l’histoire rien qu’avec sa musique ! C’est fort. Nouvelle édition rallongée pour ceux qui n’avaient la galette d’origine. Que je préfère.
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