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Une partition séduisante tantôt filandreuse et dense, tantôt entreprenante et rythmée, portée par un orchestre ténébreux et tourmenté, un piano anxieux, et dotée d’une fort jolie valse très Chostakovitch dans son essence : la classe Korzeniowski est de retour et ce n’est franchement pas pour nous déplaire.
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Amateur de Korzeniowski, j’ai eu un grand plaisir à le retrouver, même s’il ne s’éloigne jamais de ses habitudes d’écriture : tapis rythmiques de cordes, violoncelles déployées en plaintes inquiètes, le compositeur reste cette petite fabrique de romantisme noir dont on apprécie toujours la finition, ici accordée à l’ambiance du cinéma d’espionnage.
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Pour Un Espion Ordinaire, Abel propose une musique assez ordinaire pour ce style de film. Le ton général est principalement dramatique et tendu, même s’il donne parfois à sa musique un aspect plus léger. Bien loin de l’ambiance à la James Bond, l’espionnage réel avance évidemment à pas feutrés et se meut dans l’ombre.
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Korzeniowski, maitre de musique racé à l’univers sonore singulier, renoue par instants avec la classe de ses compositions pour la série de John Logan. Mais ici, le souffle dramatico-fantastique laisse la place à une tension de bon aloi vu le sujet (guerre froide et espionnage). Le dernier morceau emporte l’adhésion. J’aime Korzeniowski. Des « olé ».
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Pour ce récit sur fond d’espionnage au temps de la guerre froide, on retrouve avec plaisir le talentueux Korzeniowski dont l’élégance des cordes fait encore ici merveille. The Courier instaure un climat implacable qui suggère fort bien le danger vécu par le personnage principal. Quelle écriture, quelle musicalité ! Si seulement il y avait un CD…
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Jolie partition de ce compositeur polonais peu prolifique mais qui possède un vrai sens mélodique. La preuve pour ce film d’espionnage où les thèmes dangereux côtoient la douceur musicale.
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