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L’album d’époque était fort mal conçu et cette parution permet de corriger entièrement le tir : suspense feutré, phrases courtes de cordes, échos synthétiques, piano incisif ou interrogateur, action millimétrée, faux airs de Hollow Man… On a beau se dire que Jerry écrivait cela les yeux fermés, la recette reste accrocheuse et la construction imparable.
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Encore dans le sillage d’une année 1999 séminale – The 13th Warrior, The Mummy – Goldsmith orchestre un suspense plein de giclées de cuivres, de pulsations tendues. Et il y a quelque chose d’émouvant à le voir déployer tranquillement son savoir faire, donnant une leçon de narration musicale aux trois quart des bidouilleurs de tension d’aujourd’hui.
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Cette nouvelle édition Deluxe ajoute une trentaine de minutes par rapport à la première édition, passant ainsi à 64 minutes. Pour un de ses derniers films, Jerry nous mitonne un bon score de thriller, qui s’écoute plaisamment hors film. Pas forcément essentielle dans sa carrière, cette musique permet pourtant de constater l’actuel nivellement par le bas.
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Le positif : ça marche dans le film. Voilà. Le négatif : premièrement, pourquoi rallonger un truc aussi fonctionnel et sans imagination ? Deuxièmement, une fois de plus, Goldsmith le surdoué se repose sur ses lauriers synthético-orchestraux. Dire qu’il est en pilotage automatique relève de l’euphémisme. Troisièmement, c’est chiant. Désolé.
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Une musique de thriller dont certains diront qu’elle a été écrite les yeux fermés. C’est sûr que Goldsmith ne réinventait alors pas la roue. L’album d’époque, court et mal fichu, ne rendait vraiment pas justice à cette œuvre qui fut jugée mineure dès 2001. Cette édition Deluxe réhausse l’appréciation de ce score tout en tension.
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Jerry Goldsmith prend la suite de Marc Isham pour cette préquelle des aventure d’Alex Cross. Une partition sans surprise, dans la veine des nombreux travaux du compositeur pour le thriller. Et c’est donc bon, tant le maestro maîtrise son sujet sur le bout des ongles.
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