|
Passée la déception de ne pas voir Abel Korzeniowski s’atteler à la tâche, on ne pensait pas Paesano capable de cerner un Los Angeles glamour autant que mélancolique avec une densité aussi convaincante et des mélodies réussies tout à la fois séduisantes et mystérieuses. Autant de conviction de sa part constitue une bien belle surprise.
|
|
D’abord, oublions Korzeniowski et son romantisme gothique pour se pencher sur le spin-off mis en musique par Paesano. Ensuite, il faut avouer qu’on a connu ce dernier beaucoup plus boursouflé par le passé et que son approche façon film noir, certes appuyée et déjà entendue, procure une écoute plutôt agréable.
|
|
John Paesano succède à Korzeniowski (j’ai fait un copié/collé pour éviter les fautes) pour ce spin-off, arrêté après une saison. Basée sur les cordes, sa musique orchestrale tend à se rapprocher de celle d’Abel. Ce n’est certes pas mauvais, mais je m’ennuie. Dommage. Et puis où est le jazz, symbole des années 30 ? All I Want For Christmas is… jazz.
|
|
Si ce spin-off est loin d’atteindre la qualité d’écriture de la série avec Eva Green, la musique ne démérite pas pour autant. Paesano, faiseur tout juste passable, n’arrive pas à la cheville de Korzeniowski, surtout thématiquement, c’est un fait. Mais il s’en sort avec les honneurs, et même, parfois, avec une surprenante inspiration.
|
|
Pas encore vu ce spin-off, mais la musique, ample, élégante et mystérieuse, donne envie, entre danger et romantisme. Je ne connaissais pas ce compositeur, mais je vais me pencher sur son cas…
|